Projet
Existant
Chantier en cours
Localisation : Les Fumières, Apt (Vaucluse, pays d'apt, Luberon)
Maitre de l'ouvrage et artisan : M et Mme Paquot
Programme : Extension + escaliers
Architecte : Marylène de Pedro
Artisans :
TERRASSEMENT: SARL GONTERO
GROS OEUVRE : Viguier SAS
ETANCHEITÉ : GW étancheité
PLATRERIE : Daniel Alarcon
MENUISERIE : André Gobet
REVÊTEMENT : Ambiance sud
PLOMBERIE : Laurent Genty
ELECTRICITÉ : Christophe Finot

Notre terrain se situe dans le hameau des Fumières sur les flans Ouest du Luberon. Le relief y est abrupt et hostile à la marche d'un homme.
Des besoins d'accueil de la famille Paquot ainsi que la nécessité d'accès piéton plus fluides, appelle la réalisation d'une extension de la maison d'habitation existante.
La bâtisse présente une complexité de volumes et pans de toiture. La nouvelle construction, s'inscrit dans la composition, en tentant de rester le plus neutre possible utilisant les axes de géométrie composant les existants. Il en découle une simplicité des volumes munis d'un toit terrasse accessible, terrasse/lien entre les deux niveaux de jardin.
Un escalier de service existant se retrouve, avec le projet de l'extension, être au centre de la maison. Celui ci devient alors " colonne vertébrale" qui met en lien des pièces de l'habitation, jusqu'alors loin les unes des autres.
Après, un escalier/lien
Avant un escalier de service


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Avant :
Manger, cuisiner, discuter
Après :
Manger, cuisiner, discuter
se "vautrer", aller de la cuisine au vaissellier,
avoir le soleil du matin au petit déjeuner.

Localisation : rue Saint-Martin, Apt (Vaucluse, pays d'apt, Luberon)
Architecte : Marylène de Pedro
Artisans : Dje Tao
Années : plusieurs micro projets de 2015 à 2018
Concept des Micro-Espaces
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Mémoire de 4ième année,
pour donner une idée...
Une Page de garde + introduction
La motivation première de ce mémoire est issue d’une observation. Une observation qui interroge l’espace public. Un espace public façonné au cours des temps, façonné par l’homme et son histoire. Un espace traversé par les générations qui se l’approprient et donc le fabriquent. Cette appropriation parfois imprévue donne l’identité à l’espace public. Celui-ci doit donc, pour se charger de sens avoir la place et le temps de donner et de recevoir. Pour cela, il s’inscrit dans une durée nécessaire à sa construction.
Qu’est alors devenu cet espace, ces dernières décennies où le temps est à la vitesse et à la rentabilité ? Où le temps n’a pas toujours la place d’intervenir ? Où les objets sont chiffrés, classés et reproduits ?
Fragile et solide à la fois, l’espace public est inclassable, il ne constitue pas un " marché " défini, au vu des architectes. Et pourtant, l’espace public est nécessaire à la ville que nous habitons. Les décisions et les projets concernant l’espace de la ville se multiplient chaque jour. L’architecture joue alors un rôle déterminant dans la constitution de l’espace public. Celui-ci peut être détruit en un trait. Trait issu de nos modes de représentation. Trait qui donne le pouvoir à l’architecture. Face à ces interrogations, une attitude est proposée par K.Lynch : “concentrer l’attention sur la clarté d’une image ouverte de la ville”1.
Que se passe-t-il quand cette “clarté”, devenue excessive, dépasse certaines limites?
Que se passe-t-il quand cette “clarté” ne laisse plus le temps au temps d’agir sur l’espace public? Nous essaierons de comprendre ce débordement, que le projet peut matérialiser.
Pour cela, nous observerons, en premier lieu, de quoi se nourrit l’espace public au travers de petits fragments de ville. L’histoire du marché de la porte d’Aix à Marseille sur l’emplacement d’un parking accompagnera ces propos. Ceci soulèvera quelques négligences dues peut-être à notre système de production.
Ce constat fera apparaître, dans une deuxième partie, une préoccupation : comment produire de l’espace public ? De quels moyens et outils dispose l’architecture pour participer au processus de cet espace nécessaire à la ville? Et comment ces mêmes outils peuvent, comme nous le verrons, annihiler cette même ville ?
Afin de cerner les limites du pouvoir de l’architecture, nous pousserons le vice et irons voir de l’autre coté, là où se trouve l’espace totalitaire, la négation même de l’espace public. Certaines armes utilisées par la volonté totalitaire sont en effet, toujours à disposition. Celles-ci peuvent nier ou bien détruire l’espace public en péril. Nous illustrerons ces propos par des exemples que la ville a bien voulu nous livrer.
1 - Kévin Lynch, L’image de la cité, ed Dunod , 1999, p10
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Pour donner une idée...
Une Page de garde + une introduction
La parole errante à la maison de l’arbre, à Montreuil, réunit le 6, 7, 8 décembre 2001, philosophes, architectes, étudiants, et " tous ceux que l’architecture turlupine ", autour d’une table ronde.
Quelques paroles saisies à la soirée du 7, soirée traitant de l’architecture totalitaire au travers du régime nazi :
" La doctrine nazie n’est pas un état mais un héritage qui définit clairement un passé et un futur (...).
- (...)
- (...)La substance du nazisme se situe au niveau de la représentation du corps et du mythe(...).
- (...)
- (...)La finalité du troisième Reich était d’architecturer le monde (...). L’architecture met en place un certain type de corps (...).
- (...) Pourtant, le nazisme n’est pas un bloc homogène. Le Coca-Cola, le Bauhaus, la culture nudiste et autres libertés s’introduisent en Allemagne pendant le 3ième Reich(...)
- (...) Pourquoi, assimilait-on souvent, contre-révolutionnaires et architectes ? (...)
- On parlera plutôt d’images et représentations qu’on donne à l’architecture. L’architecture permet de marquer une hiérarchie sociale (...). Le nazisme est une corporation esthétisant une démocratie (...).
- (...)La doctrine met en place une technique dʼanimation de masses constituées dans lʼexpérience dʼun même corps. On ne peut donc pas considérer dʼespace public dans lʼarchitecture nazie, dans la mesure où elle nʼengendre quʼun espace esthétique et non politique, espace où lʼon ne peut pas voir loin, espace où sont interprétés, les termes de la nostalgie (...).
- Mais la ré-investigation de ces espaces, à des fins non prévus, n’est-elle pas possible ?
- Penchons-nous, sur le camp de concentration, quelle est sa théorisation ? Dans les camps, se trouve l’impossibilité de l’être 1 !
- Je ne comprends pas votre définition d’espace public ; J’habite à Berlin, là, un lac a été creusé par des hommes, de leurs propres mains, sous les ordres d’Hitler. Ce lieu est actuellement un des lieux les plus fréquentés de la ville tout au long de l’année.
- Si nous étions des poissons, alors on pourrait définir ce lac comme espace public !
- Il me semble que les Champs-Elysées, grande référence d’Hitler, suscite de grands rassemblements, aujourd’hui, comme on a pu voir pour le mondial de foot en 1998.
- Cette liesse, n’était-elle pas la manifestation de la masse ? Plutôt, vous parliez d’introduction du Coca-Cola, n’est-il pas non plus un produit générateur de la masse ?
- Vous avez raison (...). Seulement, le temps influe sur la qualité du lieu, la continuité permet à l’espace public de devenir.
- L’espace du totalitarisme ne permet pas la création d’espace public. L’architecture du nazisme traduit une culture de l’esthétique et non du politique, elle ne s’adresse qu’à la masse et non à la pluralité !"
Où se trouve l’espace public dans les espaces produits par la domination totalitaire?
Guy Naizot, dans un texte d’introduction à ces trois soirées, cite Armand Gatti : " l’architecture s’arrête-t-elle à l’image produite? L’image, n’oblitère-t-elle pas le sens ? Le sens ne naît-il pas de la lente émergence d’autres mondes ? ".
Ces dernières considérations réveillent la problématique du présent mémoire qui consistera à éclaircir la polémique soulevée lors de la soirée du 7 décembre :
L’espace public peut-il être généré dans les espaces produits par la domination totalitaire ?
L’espace totalitaire, dans sa réalisation structurelle décide d’un " sens à suivre" , il se veut être hostile aux phénomènes non maîtrisables, donc, à priori hostile aux aléas du temps . Cette fatalité existe-t-elle ? Élevés sous les ordres d’un seul homme, ces espaces, peuvent-ils être apprivoisés par le temps des hommes?
Le régime totalitaire veut, au travers de l’architecture, matérialiser une pensée unique, sans trouble, autant dans sa forme plastique qu’organique. Dans quelles mesures, permet-elle la vie de l’individu au milieu d’autres individus? Comment la diversité et l’improvisation peuvent exister dans un tout homogène, unique, propre?
L’impact des espaces du Régime nazi se veut être total dans l’œuvre totalitaire. Tenter d’en comprendre les caractéristiques, nous permet de percevoir la manifestation du totalitarisme au travers d’attitudes qui nous sont parfois quotidiennes et intimement liées. Celles-ci permettent d’éprouver des " fragments " d’espaces issus d’un comportement totalitaire. Elles illustreront, ainsi des réflexions où nous observerons leur capacité à accueillir ou à produire de l’espace public, espace démocratique.
La reconnaissance de ces fragments n’implique pas de mauvais jugements. Elle dévoile simplement, et tente de restituer, une limite difficile à voir et facile à franchir. Le passage de cette limite fragile, incontournable, peut mettre en péril un acte d’architecture, d’aménagement de l’espace des hommes ou d’autres exercices de pouvoir.
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Le matin... ... début d'après midi
Localisation : Rue Sainte Anne en face de la cathédrale d'Apt (Vaucluse, pays d'apt, Luberon)
Maitre de l'ouvrage : Les souliers d'Alice
architecte : Marylène de Pedro
Ferronniers : Ateliers des Eygaux
Vitrailleur : Fb Vitrail
Années : 2017

Dénomination : Auvent de la boutique "les souliers d'alice"
L'enjeu du projet consiste à protéger la vitrine du soleil tout en jouant de celui ci afin d'attirer les regards.
La solution proposée se trouve être un auvent animé de vitraux entrant en raisonnance avec les jeux de lumière utilisés dans les cathédrales.
L'idée est aussi de prolonger l'esprit présent dans la boutique/atelier déjà réalisé quelques années plutôt.



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Extension en parpaings isolés par l'extérieur en laine de bois puis bardés en bois.



Notre terrain se situe dans la zone pavillonaire et boisée de Saignon
Suite à des désordres dûs à des innondations et mouvements de terrain, il apparaît la nécessité de reconstruire une partie de la maison, en y intégrant les fonctions suivantes :
- Atelier/abris de jardin
- Buanderie
- Cuisine
- terrasse au sud
La nouvelle construction est en maçonnerie avec isolation par l'extérieur bardée en bois.
La construction comporte une double pente tel la partie conservée EST Ouest, sa couverture sera en bac acier.Le milieu environnant est arboré. Dans ce contexte, les couleurs foncées s’y intègrent mieux et même se remarquent moins. C'est pourquoi le choix s'oriente vers une évocation des toitures en zinc.
Localisation : Saignon (Vaucluse, 84) sur les flancs du Luberon
Année : en cours
Architecte : Marylène de Pedro



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Après

Avant

Réhabilitation Bonnieux (vaucluse, pays d'Apt, luberon)
Année : 2015, chantier en cours
Architecte : Marylène de Pedro
Artisans :
MAÇONNERIE : DJE TAO
DOUBLAGE ET CLOISON : Didier Bianciotto
MIROITERIE : Miroiterie Pertuisienne
MENUISERIE/BOIS : Atelier des eygaux
PLOMBERIE : Laurent Genty
ELECTRICITÉ : Christophe Finot
Une maison et une grange.
Le but : réunir les différents espaces bâtis pour répondre aux exigences actuelles d'une maison d'habitation.

La bâtisse est construite sur le flanc Nord Ouest de Bonnieux dans le vieux village. Le terrain naturel présente donc un fort dénivelé de 4m50 (voir coupe AA).
La bâtisse se compose de deux corps bâtis formant un L autour d'une cour. L'un est une ancienne habitation ou plutôt "cuisine" au dessus d'une cave/rez de chaussée donnant sur le cours Aristide Briand (-4,50m). L'autre est une grange se développant sur deux niveaux, son rez de jardin se situe au niveau de la cour (+0,12m)
Entre ses deux volumes se trouve un auvent de 28,1 m2. Le projet transforme celui ci en séjour, lien et lieu central du projet. Le auvent se retrouve donc clos par une baie vitrée interrompue par un mur enduit. La baie se dessine selon un calepinage emprunté aux serres traditionnelles, à savoir un découpage vertical. Cette "serre" forme alors un ensemble avec la cour privée située au sud, ombragée par la présence du tissus dense villageois. Ainsi, l'orientation de la serre au sud procure un sentiment d'être dans la cour sans générer une trop forte température.


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Construction bois/maçonnerie. Maison d'habitation sur 2 niveaux.
Situation : Apt (Vaucluse, Luberon)
Année : étude en cours
Architecte : Marylène de Pedro

La construction présente une imbrication de deux corps bâtis de natures différentes, l'un en bois, l'autre en maçonnerie.
Outre la volonté d'un scénario contrasté, ce metissage permet une meilleure gestion de l'énergie. C'est aussi dans cette optique que la forme générale est compacte.
Notre site est structuré par des lignes fortes qui lui donnent sa dynamique et qui constituent des points d'appuis à l'implantation :
- les murs de restanque allant du nord au sud, dessinant de larges terrasses
- les lignes végétales parallèles aux murs
- les toitures avoisinantes orientés Nord/Sud donc faitages perpendiculaires aux murs de restanques.
La nouvelle construction s'inscrit dans cette logique, avec glissement de volumes et pentes de toitures allant du nord au sud. Cette orientation profite, pour des raisons écologiques de l'ensoleillement du sud.
La chaîne montagneuse du Luberon au Sud est aussi, bien présente. La masse maçonnée façade sud se dresse donc devant elle comme pour la défier.